Lego Speed Champion

Et voilà la 100ème !









L'Audi e-tron quattro (on a déjà rigolé sur le nom à l'époque) qui remporte le Mans en 2012. Pour info, Lego avait sorti cette Audi dans la gamme Speed Champion (c'était la version 2014) :

https://www.lego.com/fr-fr/product/audi-r18-e-tron-quattro-75872

Mais j'ai tout refait, surtout avec les nouvelles pièces qu'on a maintenant. Et la déco a été un morceau de bravoure. Alors soit c'est les déco récentes qui sont de plus en plus complexe, soit c'est moi qui essaie de plus en plus d'être perfectionniste. Un peu des deux je pense.
Bon, reste celle de 2013 (qui a à peu près la même déco) et celle de 2014.


Lionel

Wow ! Superbe !

Toujours un remarquable travail !
Bravo.

Merci.
Voilà la suivante, la version 2013.





Le jeu c'est de trouver les quelques différences avec la version 2012. Et il y en a plein de petites. Pour vous montrer, voilà à quoi ça ressemble avant la pose des autocollants.



Bon, il me reste à finir la version 2014, où la déco là, était beaucoup plus différente.


Lionel

Et voilà donc la dernière, celle de 2014. C'est celle là que Lego avait reproduite à l'époque. Il y a eu un certain nombre de modifications sur la face avant.





Et donc les trois Audi R18 e-tron quattro ayant remporté le Mans.



Il faut savoir qu'en 2011, c'était aussi une R18 qui remporte la course (que j'ai réalisée il y a longtemps), mais ce n'était pas une hybride.




Lionel

Des nouveautés :



Les Cadillac VR DPi. Des voitures qui roulent en championnat IMSA. La Cadillac est en fait une des plus belle voiture d'endurance de ces dernières années, et j'espère qu'avec le nouveau règlement, elle pourra venir au Mans l'année prochaine. Le déclic pour faire cette voiture, c'était les phares avant, avec la pièce transparente posée en biais sur le coté. C'était le point de départ de la construction.




Les trois Toyota ayant remporté le Mans. C'est encore la 8 qui a raflé la mise la semaine dernière. Au moins c'était facile à faire, j'avais déjà la base, il a juste fallu changer quelques petits détails.


Lionel

Et voilà ! J'ai enfin pu finir la dernière qui trainait depuis des mois (difficiles à trouver les mudguard jaunes). Voilà donc toutes les Ford MKIIB ayant couru au Mans en 1966 :



Pour la petite histoire, seules les 2, 1 et 5 finissent la course, effectuant le triplé. La 1 a dominé tout le long, mais suite à des consignes d'équipe, elle doit ralentir pour attendre les autres pour la photo finish. Et sur la ligne d'arrivée, c'est la 2 qui passe devant.


Lionel

Hop ! Trois de plus !



Alors de gauche à droite, la Jaguar XJR 14 au Mans en 1991, la Jaguar XJR 14 qui court à Laguna Seca en 1992, et la Porsche LMP de Petit Le Mans 1998.
Donc là j'en vois déjà certains qui frémissent "au secour ! Il ne va pas nous faire la moindre voiture qui a couru à la fête de la saucisse dans le Morvan !" En fait, il y a une raison pour que je fasse ces voitures, cette photo :



En réalité, c'est cinq fois la même voiture, le châssis XJR 14 numéro 691.
En 1991, Jaguar développe avec le Tom Walkinshaw Racing la XJR 14 pour concourir en championnat du monde d'endurance, une voiture répondant au nouveau réglement (avec un contournement de la règle, qui interdisait les voitures longue queue, et donc l'aileron était surdimensionné pour prolonger la trainée). La 4 participe aux essais au Mans, mais pas à la course, car ces nouvelles voitures étaient encore trop fragiles.
Ensuite, le châssis 691 est engagé en Imsa (la 2) et elle finit entre autre 3ème à Laguna Seca.
Puis par la suite, Porsche récupère ce châssis, et la transforme en barquette pour faire une voiture répondant au nouveau règlement WSC. Mais l'Imsa voyant d'un mauvais œil arriver une voiture qui allait taper tout le monde change le règlement, et le projet est abandonné.
En 1996, le Joest Racing récupère cette barquette motorisée par un flat 6 de Porsche 962 et l'engage aux 24 Heures du mans, où elle remporte la course, en 1996 et 1997 (les deux 7).
Ce châssis retourne ensuite dans le giron Porsche en 1998, qui refait la coque, mais abandonne au Mans. Sa dernière apparition est à Petit le Mans 1998, où elle finit seconde (la 77).


Lionel

que c'est beau. je l'ai deja demandé mais tu pourrais nous faire une mise a jour de l'ensemble de la collection?

Un peu de patience, je fais une photo globale tous les ans en janvier. Mais là, ça ne rentrera plus sur la table de la salle à manger...


Lionel

Leger hs je viens de lire les bd 24 heures du mans de Glénat et d'autre de la serie "plein gaz" c'est passionnant.

Tiens, pour l'anecdote, j'ai un pote qui boss à la FIA sur le WEC et suit donc toutes les courses.

Une nouvelle, la Ford MKII qui remporte Daytona en 1966. Rien de compliqué à faire. Il m'en reste trois à faire, la MK I de Daytona 1965, la MKII spyder de Sebring 1966 et la MKIV de Sebring 1967.




Lionel

top top top

Mise à jour.

Déjà j'ai travaillé sur les GT40 qui ont remporté d'autres courses que Le Mans.




Il en reste deux à faire. J'ai aussi fini la Mazda qui remporte Sebring l'an passé. Vu que c'est la dernière année de cette voiture, ça sera la seule course significative qu'elle aura remporté.




Puis j'avais un projet en route depuis plus d'un an qui a enfin abouti :















L'histoire. En 2020, les 24 heures du Mans en juin ont du être reportés, pour cause de covid. Mais une idée est apparue dans la tête des organisateurs : faire une course quand même, mais virtuelle. l'idée semblait folle, mais ça a fonctionné. L'ACO et le WEC se sont associés avec Motorsport Games, des teams engagés en Imsa, Wec, GT... se sont associés à des teams de gamer, les équipages ont été mélangés, et ça a donné une course exceptionnelle et unique, car ça sera certainement la seule fois où ça arrivera.
Les protos étaient représentés par une seule et même voiture, l'Oreca 07, qui roule en LMP2 dans la vraie vie. Et c'est celle du Rebellion Racing, associée à Williams Esport, qui remporte la course.

Pour la construction. Le nez a été la première chose que j'ai faite, l'Oreca ayant cette forme particulière de capot. Pour les mudguards, j'ai pris les fins, les 1x6, qui permettent plus de détails (et puis sinon, le nez ne passait pas). La décoration a été une des plus difficile à réaliser, bourrée de détails, accentués par le fait que c'était une voiture virtuelle. Pendant longtemps la voiture a eu un empâtement de 6 ténons, mais je l'ai passée à 7 en commençant les stickers, pour plus de détails. Les voitures récentes, je vais els faire en 7 maintenant.

J'ai ajouté un socle et un pilote. Ce pilote a trois écrans, comme un vrai simulateur (bien que tous les pilotes n'avaient pas un tel matos, Katerine Legge n'avait qu'un seul écran). Sur le socle, j'ai fait en sorte qu'il n'y ait aucun ténons sur les bord, et surtout, j'ai du bidouiller pour que le E de REBELLION soit inversé. J'utilise toujours les lettres faites par Lego il y a 60 ans (d'ailleurs si vous en avez, je prends...   ).


Et ça y est, j'ai attaqué les vainqueurs du Mans d'avant guerre. Tout d’abord, les deux Bugatti Tank de 1937 et 1939 :



Et la Chenard & Walcker qui remporte la première édition, en 1923 :








Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, ces voitures d'avant guerre sont très difficile à faire. Déjà la forme du capot est une plaie, et elles sont bourrées de détails pas évidents à réaliser sur un format aussi petit. Là, j'ai attaqué les Alfa Roméo de années 30.


Lionel

Chapeau, franchement, sacré taf !

Joe